Handicap_et_sexualité

  • Les dépendances sexuelles et affectives, un article de l'IFAC.

    « Les dépendances sexuelles

    Le concept d'addiction sexuelle est apparu dans la littérature américaine en 1987. Patrick Carnes en 1983 et Aviel Goodman en 1997 ont étudié la notion d'addiction sexuelle, reconnue comme une maladie en Amérique du Nord mais pas en Europe.
    La dépendance sexuelle ou addiction sexuelle se caractérise par un abus, une dépendance compulsive à l'acte sexuel qui devient le centre de l'existence avec une impossibilité à cesser ce comportement.

     

    Définition de la dépendance sexuelle

    L'addiction sexuelle correspond bien à la définition d'un trouble mental tel qu'il est décrit par le « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders » : souffrance, perte de liberté, handicap social, risque de maladies et de mort prématurée...
    C'est une fréquence excessive et croissante, non contrôlée, d'un comportement sexuel, non conventionnel, qui persiste en dépit des conséquences négatives possibles et de la souffrance personnelle du sujet.
    Le sexe devient une priorité absolue dans la vie de la personne. Elle est prête à tout sacrifier, vie affective, travail...
    La dépendance sexuelle ou addiction sexuelle doit être différenciée des troubles des fonctions sexuelles, des perversions sexuelles ou paraphilies.

    Ce concept peut être associé à :

    • la masturbation compulsive ;

    • la dépendance à la pornographie ;

    • au sexe payant ;

    • la sexualité par téléphone ;

    • le cybersexe...

    Le psychologue américain Eli Coleman a proposé une autre définition de l'addiction sexuelle :

    • drague compulsive accompagnée d'une recherche constante de partenaires multiples ;

    • sexualité compulsive dans laquelle l'autre est réduit à l'état d'objet partiel ;

    • auto-érotisme compulsif ;

    • fixation compulsive sur un ou des partenaires inaccessibles, l'objet d'amour est idéalisé, la réciprocité n'est que fantasmée... »...

    Retrouvez l'intégralité de cet article sur le site de l'IFAC (Institut Fédératif des Addictions Comportementales).

    Téléchargez la plaquette éditée par l'Institut fédératif des addictions comportementales.

  • Keskesex, un jeu de l’oie pour parler sexualité ; un article Handicap-Job.com

    « Créé par des professionnels de l’Adapei de l’Oise, Keskesex permet de lever les tabous liés à la sexualité des personnes en situation de handicap mental.

    La société, les professionnel et même l’entourage proche ont longtemps réfuté les fait   que les personnes porteuses d’un handicap mental pouvaient avoir une vie sexuelle. De quoi déboucher parfois sur des troubles du comportement sexuel. Keskesex permet de briser les barrières en évoquant, de façon ludique, des thématiques telles que les normes sociales, les attirances hommes-femmes, le respect des codes, la vie affective, l’hygiène, les émotions. Pourquoi faut-il porter un préservatif  ? Laisse t-on la porte des toilettes publiques ouverte  ? Est-ce que les sexes se touchent pendant l’amour  ?…, sont autant de questions évoquées à travers le jeu. »...

    Retrouvez l'intégralité de cet article de blog sur le blog du site Handicap-Job.com.

  • « Peut-on se passer de leur avis ? », une enquête France Info.

    « Peut-on se passer de leur avis ? » : la délicate question de la contraception des femmes handicapées mentales. Une enquête France Info.

    « Si la stérilisation est strictement encadrée par la loi, le flou persiste sur le consentement de ces patientes pour toutes les autres méthodes contraceptives.

    Contraception handicap
    Dans les institutions qui accueillent des personnes handicapées, le personnel de santé préfère généralement que les femmes sous contraceptifs prennent des pilules sans interruption, pour faciliter le suivi de la prise. (Photo d'illustration)  (GETTY IMAGES).

    Pour la quasi totalité des femmes, la contraception dépend avant tout de leur bon vouloir. Veulent-elles un enfant ? Préfèrent-elles la pilule ou le stérilet ? Pour les femmes handicapées mentales, cette liberté de choix est entravée par leurs déficiences. Faute de cadre légal strict, les professionnels de santé jonglent au cas par cas avec le consentement des patientes et les craintes de grossesse de leurs proches. Quelles sont les règles permettant de mettre en place une contraception pour ces femmes ? Et comment obtenir un consentement libre et éclairé de leur part ? Franceinfo s'est penché sur ce sujet sensible, parfois douloureux... ».

    Consultez l'intégralité de cette enquête sur le site de France Info.

  • Sexclus

    Ce webdocumentaire est le résultat de trois mois d'enquête.
    Il a été réalisé par les quatorze étudiants du Master 2 "Journalisme : Reportage et Enquête" de Sciences Po Rennes.

    Sexclus

    Consultez l'intégralité de cette enquête sur le site de Sexclus.

  • Personnes âgées, handicapées, en prison…. : un webdoc à la rencontre des exclus du sexe.

    L’exclusion comporte une facette rarement explorée : la sexualité. Notre société, où le bien-être est érigé en impératif, se préoccupe pourtant peu de celles et ceux qui rencontrent des difficultés pour vivre et faire l’amour de manière apaisée. En prison, en maison de retraite, en hôpital psychiatrique, ou parce qu’ayant un handicap. Des élèves de Sciences-Po Rennes ont enquêté pendant trois mois auprès des exclus du sexe. Ils livrent un webdocumentaire très intéressant, Sexclus, à regarder en ligne...

    Lire l'intégralité de cet article sur le site « Faire Face ».

  • Handicap : définition juridique et droits spécifiques

    Handicap : définition juridique et droits spécifiques

  • Handicap et sexualité

    Lorsque j'intervenais dans les structures hors scolaires dans le cadre de l'éducation à la sexualité, j'ai rencontré des personnes en situation de handicap mental et j'ai aussi formé quelques équipes éducatives et d'accompagnement.

    Je me préparais beaucoup pour ces interventions, j'ai longtemps eu peur de mal faire malgré ma formation, j'avais moins d'expérience avec le handicap et je travaillais mes interventions comme une folle à grand renfort de lecture et de références  que nous avions en  interne.

    Je voudrais souligner l'apport de « Handicaps et sexualités : le livre blanc », Dunod, 2008 de Marcel Nuss ainsi que celui que j'ai référencé dans le site « comprendre la sexualité de la personne handicapée mentale », Chroniques Sociales, 2003 de Denis Vaginay.

    Très rapidement j'ai constaté ici comme ailleurs que pour peu que l'on arrive avec envie, avec désir de rencontrer l'autre et les autres tout se passe très bien !

    Le handicap nécessite une adaptation des outils ou des outils spécifiques en fonction du degré de compréhension, une organisation intelligente en amont pour organiser les groupes et j'ai pu intervenir exactement comme partout ailleurs... Avec une différence que j'ai ressentie très vite et que je n'ai jamais pu m'expliquer : lorsque j'avais passé 6 heures d'interventions scolaires, le soir j'étais morte de fatigue, à ramasser à la petite cuillère, cuite, rétamée...Après des interventions auprès de personnes en situation de handicap j'étais au contraire regonflée, vivifiée, ragaillardie, énergique  !

    Aussi (mais il ne faut pas le dire) au bout d'un moment dans certaines structures où je n'ai pas toujours trouvé des professionnels accueillants  (mais majoritairement ils le sont et font admirablement leur travail) je me demandais où se situait le handicap, qui souffrait du handicap réellement et ce n'était pas toujours les personnes que l'on croyait !

    Ici aussi comme ailleurs, il est important pour les professionnels de savoir répondre aux questions relevant de la vie affectives et sexuelle des personnes, que les parents aussi puissent rencontrer des professionnels de ces questions pour parler de leurs craintes et trouver des solutions réelles.

    Enfin, faire évoluer le regard et les représentations que nous portons encore sur le handicap mental et la sexualité, le droit de fonder une famille pour ceux qui le souhaitent et le peuvent, d'avoir le droit en tant que personnes sexuées d'être reconnues comme telles par la société dans son ensemble.

    Merci  à eux tous, même si j'ai beaucoup lu sur la question, ce sont eux qui  m'ont tout fait comprendre !